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Votations du 25 septembre 2022

Le 25 septembre 2022, le peuple se prononce sur quatre objets de votation fédérale. Cette page récapitule les mots d'ordre du parti ainsi que ses arguments.
Lire le communiqué sur les résultats

Oui à une Suisse sans élevage intensif

oui
Votation fédérale n°1 : Initiative populaire « Non à l’élevage intensif en Suisse » 

L’initiative propose de mettre fin à l’élevage intensif et de mieux protéger les droits des animaux concernés. Il s’agit notamment d’apporter à tous les animaux d’élevage un accès régulier à l’extérieur (ce qui n’est le cas que pour 12 % d’entre eux actuellement), une alimentation adaptée, de l’espace, une litière et la possibilité de se mouvoir. De plus, le projet prévoit de limiter la taille maximale des élevages, afin d’éviter une situation où il est impossible d’apporter un soin individuel aux animaux. Enfin, il s’agit aussi d’améliorer les conditions d’abattage en favorisant des méthodes qui permettent d’éviter la souffrance animale.

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Pour une Suisse sans élevage intensif. 25 septembre 2022. OUI elevage-intensif.ch

Financer l’AVS par l’augmentation d’une taxe anti-sociale ? Non !

non
Votation fédérale n°2 : Financement additionnel de l’AVS par un relèvement de la TVA

La réforme AVS21 se présente en deux objets : le premier est un arrêté proposant une hausse de la TVA pour financer l’AVS. Il est soumis au référendum obligatoire car il s’agit d’un article constitutionnel. Le deuxième volet concerne l’âge de départ à la retraite. Le premier volet est lié au deuxième : si la réforme AVS21 venait à être rejetée, alors le financement additionnel par la TVA ne serait pas mis en œuvre.

La TVA est une taxe qui ne tient pas compte des inégalités, et qui est particulièrement pénalisante pour les bas revenus. Le même taux s’applique à tou-tes les consommateur-rices, quel que soit leur niveau de revenu ou de fortune. Contrairement à l’impôt qui est progressif et qui croît en fonction de la capacité financière des contribuables, les consommateur-rices sont taxé-es de la même façon, qu’ils-elles en aient les moyens ou non.

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La retraite à 65 ans pour les femmes ? C’est toujours non !

non
Votation fédérale n°3 : Modification de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants (AVS 21)

La réforme AVS21 se compose de deux mesures principales : l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, au lieu de 64 aujourd’hui, et la flexibilisation de l’âge du départ à la retraite. Plus de 150’000 personnes ont signé un référendum contre cette réforme en un temps record. Les partis de gauche, les syndicats et les mouvements féministes ont été particulièrement actifs dans cette récolte.

L’augmentation de l’âge de la retraite des femmes est présentée de façon simpliste comme une mesure d’égalité. Ce projet met à contribution les femmes au prix d’une année de rentes, soit 26’000 frs, alors qu’elles sont le plus à risque de tomber dans la précarité. Les rentes des femmes sont déjà inférieures de près de 40 % à celles des hommes, en raison de leurs salaires plus bas et de leur forte implication dans le travail domestique. Il n’y a aucune logique à exiger l’égalité dans l’âge de la retraite alors que cette égalité n’existe nulle part ailleurs.

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AVS 21 est une première étape avant la retraite à 67 ans pour tous. AVS 21 : 2 fois NON

Non à la suppression de l’impôt anticipé !

non
Votation fédérale n°4 : Modification de la loi fédérale sur l’impôt anticipé (LIA)

L’impôt anticipé est un impôt perçu à la source par la Confédération sur divers rendements de capitaux. Si pour le contribuable ordinaire, il s’agit de petites sommes prélevées sur les comptes épargne, pour quelques gros investisseurs, il s’agit de millions de francs dus à la Confédération. En supprimant cet impôt qui sert à lutter contre l’évasion fiscale, les 0.03 % des entreprises qui se financent par les obligations bénéficieront d’un nouveau cadeau fiscal.

Alors que l’impôt anticipé resterait en vigueur pour les comptes épargne de la population, il serait supprimé pour les gros investisseurs en obligations, les gestionnaires de fortune douteux et les oligarques. Ils ne seront ainsi plus incités à ne pas tricher avec les impôts. Car aujourd’hui, celui ou celle qui déclare correctement les revenus d’intérêts correspondants peut demander le remboursement de l’impôt anticipé.

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