Portrait d’Alexandre Goumaz,
Stagiaire en communication digitale
Par Frédérique Bouche
À tout juste 24 ans, Alexandre fait un stage en communication digitale au PS genevois. Rencontre avec un community manager en herbe, parfaitement au fait de l’évolution des technologies digitales.
Incollable sur la culture internet et les réseaux sociaux, Alexandre passe une grande partie de son temps à explorer les méandres du web pour y puiser ressources et inspirations. Il reconnaît avoir postulé au PS un peu par hasard. A la recherche d’un stage dans le cadre de ses études de communication, il frappe à notre porte et tente sa chance : « j’ai toujours été intéressé par les affiches politiques. J’étais surtout curieux de découvrir qui travaillait derrière ces projets, comment les choix étaient faits en amont. »
Il n’a pas grandi dans un milieu très politisé. Ce n’est qu’en entrant à l’Université qu’il a commencé à s’intéresser à la politique. Pour sa future vie professionnelle, il s’est fixé des principes éthiques et des lignes de conduites. Passionné par les techniques de marketing, il avoue une « curiosité morbide de comprendre comment on nous manipule », mais n’envisage pas une seconde de mettre ses services au profit d’une entreprise commerciale. C’est comme ça que la communication politique s’est imposée comme choix de carrière : « c’est plus un compromis qu’une vocation. » Sur la même ligne que le PS sur la majorité des objets de votation, le choix était donc vite fait, c’est bien là qu’il voulait postuler.
À ses débuts au PS, notre étudiant s’attendait à un environnement bureaucratique, voire austère. Il s’étonne d’arriver dans une petite équipe entièrement féminine et accueillante. « Je me suis tout de suite senti bien intégré dans un environnement de travail hyperfonctionnel et efficace tout en restant bienveillant. C’est pour moi une très bonne entrée dans le monde du travail, même si j’ai le sentiment de ne pas être dans le vrai monde du travail ! ».
Et après ? « J’adorerais pouvoir continuer de travailler ici après mon stage. Ce serait génial de voir l’évolution sur la durée des choses que je mets en place. » Alexandre évoque les algorithmes des réseaux sociaux, qui prennent du temps à maîtriser. Depuis son arrivée, il y a eu quelques nouveautés sur les réseaux du PS : des mèmes, des nouveaux montages vidéo, l’ouverture d’un compte TikTok… Certaines de ses publications ont même battu des records d’audience, alors que pour d’autres, la sauce n’a pas pris. C’est cela qu’il aimerait pouvoir décortiquer en continuant d’animer les différents réseaux sociaux du PS genevois.
