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Renversons la majorité au conseil d’État !

Entretien avec Fabienne Fischer,
Candidate au Conseil d’État


Le 7 mars prochain se tiendra l’élection complémentaire au Conseil d’État pour laquelle le PS soutient Fabienne Fischer, membre des Vert-es.

Fabienne, peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?
J’ai enseigné 15 ans l’histoire au Collège Rousseau et cela fait maintenant 15 ans que je suis avocate. Cela fait également 15 ans que je suis chez les Vert-es où j’ai assumé diverses responsabilités et je suis actuellement coprésidente des Vert-es de Lancy et trésorière des Vert-es genevois-es. J’ai toujours milité d’une manière ou d’une autre depuis mes 18 ans.

Quels sont les engagements associatifs, militants, ou les causes qui te tiennent particulièrement à cœur ?
Les causes de l’égalité et du respect de la diversité, tout d’abord. Celle entre femmes et hommes, parce qu’elle est historiquement emblématique et, hélas, toujours actuelle, mais aussi en faveur des LGBTIQ, des première, deuxième et troisième générations d’immigrant-es dont la place n’est pas assez valorisée dans la société, notamment dans la fonction publique. La société est riche de sa diversité.

La cause du climat bien sûr. C’est la mère de toutes les batailles à mener aujourd’hui. Elle doit être menée sans concession. Elle doit s’appuyer sur des réformes structurelles de l’économie. L’État doit en être le pilote. Les investissements pour diminuer l’impact carbone doivent être massifs. Ils fourniront de l’emploi local, et non délocalisable. Par ailleurs des secteurs économiques entiers seront amenés à se reconvertir. Il faudra compter sur une très solide formation professionnelle. Notre mission est de ne laisser personne au bord du chemin.

Selon toi, quelles devraient être les priorités du Conseil d’État ?
Engager immédiatement l’administration et le secteur privé dans l’ère de la transition. Calculer partout l’impact carbone, pour cibler nos efforts de diminution là où ils sont le plus nécessaires. Investir massivement pour la transition, dans la rénovation des bâtiments, dans l’agriculture, dans la fibre optique (pour pouvoir se passer de la 5G). Mettre en place un revenu universel, au moins le temps de la reconversion de notre économie. Repenser la fiscalité en conséquence et la promotion économique si nous voulons reconquérir notre souveraineté alimentaire, notre souveraineté sanitaire, notre souveraineté numérique. Que deviendrait notre démocratie directe si elle était dépendante du sud pour sa nourriture, de la Chine pour sa santé, des GAFAM pour ses données ?

Propos recueillis par Clémence Peillex

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