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Initiatives et référendums

Le Parti socialiste genevois lance ou soutient régulièrement des récoltes de signatures, que ce soit pour des initiatives ou des référendums, et même des pétitions. Au niveau fédéral comme cantonal, c'est un levier d'action majeur pour notre démocratie ! Cette page répertorie toutes et tous les initiatives, référendums et pétitions que nous faisons signer en ce moment.
Voir les conditions

Référendum contre la réduction de la durée de formation des enseignant-es à 3 ans

Le Grand Conseil a adopté vendredi 2 février 2024 une loi visant à réduire la formation des enseignant·es de l’école primaire à 3 ans au lieu de 4, tout en éliminant une partie des cours de la première année tels que la psychologie, la sociologie et le développement de l’enfant. Cette loi s’inscrit non seulement à l’encontre de l’augmentation de la complexité des situations et des besoins des élèves dans un canton urbain mais elle est totalement irresponsable eu égard aux enjeux de la mise en œuvre de l’école inclusive. Le Parti socialiste genevois s’associe donc à la Société pédagogique genevoise (SPG) et vous invite à signer le référendum contre cette loi.

Référendum NON au déni de justice / Protégeons les salarié-es, exigeons leur réintégration en cas de licenciement abusif

Actuellement, la loi permet de licencier un-e membre du personnel de l’État pour motifs fondés. En cas de licenciement jugé abusif, la personne peut faire recours auprès de la chambre administrative de la Cour de justice. Si cette instance retient que la résiliation des rapports de service ne repose pas sur un motif fondé, elle ordonne à l’autorité compétente la réintégration. Le Centre, le PLR, LJS, et l’UDC, ont voté la suppression de cette obligation de réintégration. Pour garantir une sécurité au personnel de l’État et leur offrir la latitude nécessaire pour dénoncer d’éventuels dysfonctionnements cautionnés par une hiérarchie, le Parti socialiste vous invite a signer le référendum contre cette modification de loi.

Référendum contre EFAS

NON à EFAS, la révision de la Loi sur l’assurance-maladie ! EFAS prévoit un transfert de responsabilités des cantons vers les caisses maladie. Ces dernières vont s’organiser en une institution commune qui gérera les quelque 11 milliards payés par les cantons – nos impôts – en plus des milliards issus de nos primes. Les caisses maladie auront pour mission de piloter le financement des prestations de soins, mais n’auront en aucun cas le mandat d’identifier les besoins de santé de la population. NON au transfert des responsabilités des cantons vers les caisses maladie. NON à l’explosion des primes d’assurance-maladie. NON à de nouvelles mesures d’économie au détriment des personnels de santé et des patient-es.

Initiative pour la démocratie

Plus d’un quart de la population résidant en Suisse ne dispose pas du passeport suisse, bien que de nombreuses personnes concernées soient nées et aient grandi en Suisse. L’initiative pour la démocratie veut changer cela : quiconque vit en Suisse doit pouvoir faire valoir un droit à la naturalisation. Pour cela, des critères objectifs de naturalisation doivent être définis. Les procédures arbitraires et vexatoires doivent appartenir au passé.

Pour l’égalité des personnes handicapées (initiative pour l’inclusion)

La Suisse compte près de 1,7 million de personnes vivant avec un handicap. Les personnes en situation de handicap se heurtent quotidiennement à de nombreux obstacles qui rendent difficile, voire impossible, leur participation autonome à la vie en société. À maints égards, notre société n’est pas encore inclusive – elle n’est pas conçue pour les personnes en situation de handicap. Des obstacles nous rendent la vie difficile à nous toutes et tous, p. ex. avec de jeunes enfants ou lorsque nous prenons de l’âge. L’initiative pour l’inclusion vise à changer la donne: son but est de renforcer les droits des personnes handicapées par le biais d’une modification de notre Constitution fédérale. Les handicaps doivent en effet être reconnus comme partie intégrante de l’être humain. L’initiative fait ainsi progresser la société toute entière. Les personnes ensituation de handicap doivent pouvoir participer à la vie en société de manière autodéterminée et égalitaire.

Touche pas à notre salaire minimum !

Le salaire minimum cantonal est menacé. Une motion acceptée au Parlement fédéral avec le soutien de certains milieux patronaux prévoit de le supprimer dans plusieurs secteurs, notamment l’hôtellerie-restauration, le nettoyage ou la coiffure. Ne les laissons pas faire, signez la pétition ! La majorité de droite du Parlement et les patrons réclament que les Conventions collectives de travail priment sur les salaires minimaux cantonaux. Conséquence: moins 400.- francs par mois dans le nettoyage, 500.- dans l’hôtellerie-restauration et 1000.- dans la coiffure ! Il est déjà très difficile de s’en sortir à Genève avec le salaire minimum en vigueur. Sans lui, ce sera mission impossible ! Mobilisons-nous dès aujourd’hui pour défendre nos droits !

Attention

  1. Les initiatives cantonales et fédérales peuvent être signées uniquement par les citoyen-ne-s suisses. Les initiatives municipales peuvent être signées par les habitant-e-s de la commune concernée qu’ils soient Suisses et Suissesses ou étranger-ère-s ayant au minimum 8 ans de résidence en Suisse.
  2. Le référendum peut être lancé par tout citoyen ou citoyenne ayant le droit de vote – Suisses et Suissesses de l’étranger inclus.
  3. Les pétitions peuvent être signées par tout le monde.

Au niveau cantonal, les initiatives permettent aux citoyens genevois de demander une modification de la Constitution de la République et canton de Genève ou de soumettre une loi au Grand Conseil. Les initiatives peuvent être rédigées de toutes pièces (formulées) ou conçues en termes généraux (non formulée). Le délai de récolte de signature est de 4 mois dès la publication de son lancement.

Les référendums facultatifs cantonaux permettent aux citoyens genevois de demander qu’une loi ou qu’un autre acte prévoyant des dépenses adopté par le Grand Conseil soit soumis à la votation populaire. Si le Grand Conseil adopte un acte législatif qui modifie la Constitution genevoise, le référendum sera obligatoire. Le délai de récolte des signatures est de 40 jours dès la publication de l’acte.